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Mon parcours

Written by Thursday, 04 September 2014 00:00
Published in Parcours

Dans cet article, je vais vous parler de mon parcours et j’en profite aussi pour faire des remerciements aux personnes que j'ai eu la chance de rencontrer durant mon parcours et que je continue aujourd’hui à fréquenter. 

J'ai commencé la salsa en octobre 2011. 

Si vous tracez une ligne entre la danse et ce qui peut être à l'opposé, je me trouvais encore bien plus loin !! Mon expérience de la danse se limitait à la Chenille ou à la Danse Des Canards pendant certains mariages. C'est pour vous dire...

Cependant un jour j'ai fait une rencontre : quelqu'un qui faisait de la salsa.  J'ai voulu ainsi mieux découvrir ce loisir et pourquoi pas le partager avec pas mal de personnes et faire des rencontres. De plus, la salsa étant considéré comme un sport doux, cela ne pouvait m'être que bénéfique et serait une revanche sur des difficultés qui ont été souvent un facteur discriminatoire. Et puis, venant de l'opposé, arriverais-je à être réceptif a cette danse et connaitre les sensations que les danseurs peuvent éprouver ?
Ainsi, malgré quelques soucis osseux et des douleurs, j'ai décidé d'essayer un cours. Depuis, je ne me suis pas arrêté de me fixer de nouveaux objectifs. Encore actuellement j'en ai toujours et je m'en fixe de nouveaux...  En effet, je considère que plus on s'améliore et plus on peut donner du plaisir, à soi-même mais aussi et surtout à l'autre. J'ai la chance de faire parfois de grandes progressions en salsa, grâce à des rencontres dont certains noms sont cités dans cet article et de découvrir ainsi de nouvelles sensations et une salsa de plus en plus riche. En effet, la salsa a la particularité d'être une danse très vaste,  dont ses différents paliers s'ouvrent au danseur selon son niveau. Ainsi ce dernier découvre un univers dont il ne soupçonnait pas la richesse.  

J'ai découvert la salsa mais aussi la bachata chez Rueda Cubana à Haguenau grâce à Sylvain. Autant vous dire , j'ai bien galéré au début. Mais le groupe était sympa, il y avait une bonne ambiance et on avait beaucoup de plaisir à se retrouver. J'aimais beaucoup ces cours et il y avait un peu l'esprit "famille" auquel j'y étais très attaché.  J'ai accompagné Sylvain le plus souvent possible.

Puis, toujours dans le but de m'améliorer et de progresser, j'ai commencé aussi à aller dans des contrées lointaines et inconnues, c'est à dire en soirée à Strasbourg.  Les premières soirées n'ont pas été évidentes car j'avais l'impression de découvrir un monde à l'opposé du mien où beaucoup d'habitués de bon niveau se connaissaient déjà. Je me forçais à inviter au moins une cavalière, si possible que je considérais comme étant forte. Ainsi, en me mettant dans une telle situation, je n'avais pas d'autre choix que de m'appliquer du mieux que je pouvais et ainsi espérer apprendre et progresser.

Avant la fin de l'année scolaire, j'ai aussi voulu faire de la salsa le dimanche, seul jour où j'étais encore disponible, pour encore progresser et compléter ce que j'avais appris. Le seul endroit où il y avait des cours, c'était chez Sauce Cubaine, avec un atelier de révision le dimanche donné par Manu. Cela tombait bien car c'était les profs qui avaient eux-mêmes enseigné à Sylvain, un gage de qualité à mes yeux. 
Au début, ce ne fût pas facile. Mais j'ai eu l'intelligence de me remettre en question, d'accepter d'autres visions et points de vues qui allaient enrichir et changer ma propre danse et sa vision et rendre cette dernière de plus haut niveau. 

Si je me suis rapproché autant de Sauce Cubaine, c'est grâce à des encouragements, en particulier ceux de Manu (alias Manolito). En effet, j'adore la création, l'invention et j'ai toujours essayé l'expérimentation en salsa. Parfois décrié par des cavalières préférant plutôt des enchaînements de passes "vues" en cours lors des danses libres, chez Manu, c'était plutôt apprécié. Je me suis dit que peut-être ma vision n'était pas si fausse que cela... 
Depuis, Alex et Manu sont devenus des amis, de très bons amis ; ainsi que bien évidemment leurs compagnes respectives, Daude et Ozlem.

La deuxième raison étant la présence des Sauciens aux SalsaPlaya, évenement qui a lieu chaque dimanche (ou presque) pendant l'été autour d’un plan d’eau à la Ballastière. Le but était de réunir les gens d'Haguenau et ceux de Strasbourg afin de pique-niquer, de danser grâce à une sono portative ou simplement de faire connaissance et de partager d'autres activités. En quelque sorte, je voulais créer un lien, un pont, entre différents lieux, visions de la salsa et expériences. Si les salsa'playa ont perduré et ont eu un certain succès, c'est avant tout grâce aux Sauciens qui ont répondus rapidement présents à l'événement et que je ne connaissais même pas. D'autres personnes sont venues venant de divers associations et les salsa'playas sont devenus un lieu de rendez-vous pour les danseurs ou non, basé sur l'esprit du partage, de l'originalité (playlist, ruedas "spéciales", certaines activités...) et de l'ouverture d'esprit.  

Sauce Cubaine est devenu Sals'Heroes en 2013, avec une nouvelle pédagogie et vision de la salsa. C'était aussi devenu une de mes principales sources de cours pour la salsa. J'aime en effet beaucoup leur approche de la salsa, cette vision que je qualifie peut être à tort, de "moderne". J'adore la façon de danser d'Alex par exemple, où il joue sur les accélérations, les mouvements, les feintes avec la cavalière et j'en passe. Je me suis beaucoup reconnu dedans. J'adore aussi l'esprit créatif que Manu dissipe pendant ses ateliers et toutes ses petites astuces. J'y ai énormément appris : à créer, à improviser et à jouer avec les mouvements ainsi qu'avec l'autre. Ils savent aussi se remettre en question ce qui est une grande force.

Cependant, j'ai toujours considéré la diversité comme étant une source importante d'enrichissement. J'ai été aussi encouragé dans cette démarche par Alex et Manu. 

Du coup, pendant l'été j'allais aussi voir Pascale. C'était une des premières personnes ayant une certaine expérience qui m'invitait lors des grosses soirées si prisées de Salsa Loca. Elle dansait super bien, car elle me suivait même quand je me trompais... Et pour cause, c'était une des profs les plus respectées de Strasbourg, chose qu'à ce moment je ne savais pas ! Je n'oublierai pas ses encouragements lors de nos danses qui m'ont énormément motivés et encouragés. Pascale est une personne franche et une valeur sûre. Si elle te dit que tu es bon, tu l'es très probablement ! Elle n'hésite pas non plus à dire quand tu ne l'es pas. Et si tu sais recevoir ce qu'elle te dit, cela est très enrichissant. Personnellement j'aime bien ses cours, sa pédagogie qui est pour moi un gage de sérieux et d'honnêteté. 

J'ai eu la chance d'accompagner parfois Fadi (qui enseigne actuellement avec la Grande Anne-Sophie chez AhiNama) pendant ses cours quand il était au Camionneur le dimanche soir. Très sympa avec une très belle énergie, il donne vraiment envie que le cours ne s'arrête pas. Le lieu, l'ambiance du cours ainsi que les soirées qui furent parmi les premières pour moi (avec celles du Saglio) qui suivaient ont été de bons souvenirs.

J'ai aussi découvert les fameux festivals de salsa, notamment mon premier : le Salsa Stras Festival de Betty et de son association Passions Partagées. Là encore ce fût une belle rencontre, d'ailleurs je fais partie du staff en tant que photographe et vidéaste. Ses nombreux voyages à Cuba lui donnent une culture cubaine et un carnet d'adresse impressionnant. Grâce à elle, j'ai pu voyager à Cuba tout en restant à Strasbourg. J'ai pu aussi rencontrer de très grands noms et artistes  comme par exemple Leysis, Orliandys, Dayeline, Solangel, Yaima, Freddy, Mario, Anier, Titi (un de mes cavaliers préférés dans mon expérience de « cavalière » lol) et j'en passe, qui ont pu me donner de précieux conseils et qui m'ont aussi fait progresser et conforter dans ma démarche. Betty est une personne adorable qui a un don pour donner l'envie aux gens et une énergie folle pour faire partager sa passion et créer ses événements très sympas comme la croisière sur le Rhin de salsa, des voyages et ses festivals.  Elle a beaucoup contribué à la chance que nous avons de pouvoir recevoir de tels artistes dans notre région.

C'est vrai que sur Strasbourg nous avons cette chance maintenant d’avoir plusieurs festivals, comme par exemple celui de Ahinama où j'ai pu ainsi oser danser avec Yanet, la chorégraphe de Shakira. smile

Une autre association qui organise un grand festival est Candela. D’ailleurs, depuis l'année dernière j'ai commencé à prendre des cours chez eux sur les conseils d'Alex. Candela est très souvent considéré comme une des références au niveau avancé pour les bons danseurs. De plus, c'était la dernière année où il y avait Samba qui donnait des cours avant son départ pour Marseille. Les passes sont riches, techniques, intéressantes et il y a beaucoup d'afro et de rumba lors des échauffements. 

Une autre personne a beaucoup compté pour moi, aussi bien qu’humainement que dans son approche de la salsa. Il s’agit d’Esteban. Grand voyageur, écrivain, artiste, danseur, professeur, et j'en passe, c’est une des figures de la scène mondiale. J’ai eu la chance de le rencontrer et de partager avec lui de grands moments.

Enfin, je terminerai la partie de la salsa cubaine, en vous parlant de ma prof particulière à qui je dois moultes paquets de chips. Celle qui me fait (re)travailler de nombreux éléments techniques. Des mouvements enseignés avec précision, un panel de passes important. Une des meilleures danseuses du plateau, mais aussi danseur... "accessoirement" DJ reconnue...  :  j'ai nommé Nadia dit La Hermana.  Elle représente un pilier important dans mon apprentissage actuel de la salsa, en complémentarité avec le reste.

En parallèle, j'ai voulu faire d'autres danses.  Dans l'optique que cela puisse m'aider dans la salsa, la diversifier, mai aussi d'apporter encore plus de plaisir à l'autre en pouvant partager avec d’autres danses.

Avec Ice-L j'ai essentiellement fait de la bachata. Mais Ice-L enseigne un panel de danses très impressionnant afro-latino-caribéennes. Elle a une grande énergie et belles idées. La première fois que je l'ai vue, c'était au Saglio, lors d'une de mes premières "vraies" soirées salsa.  Je m'étais dit en la voyant "elle arrivera loin !" et aussi "je n'oserai jamais l'inviter". Evidemment j’ai osé l’inviter pendant la soirée.
En tout cas je ne m'étais pas trompé car depuis elle en a fait du chemin !
lce-L a beaucoup d'énergie, un raz de marée à elle seule dont beaucoup aimeraient d'ailleurs bien être noyés... ;-) 

Mon parcours en salsa est donc jalonné d'importantes rencontres qui ont jouées un rôle déterminant dans mon apprentissage en me donnant de nouveaux buts et motivations.
L'une d'elle, danseuse de salsa portoricaine, m'a donné l'envie de me mettre à cette danse. Elle m'avait conseillé son professeur, le très réputé et professionnel Didier Guichard. Dans l'envie de partager cette danse avec elle, mais aussi de découvrir cette danse et de pouvoir la proposer aussi à d’autres cavalières, j'ai commencé à prendre des cours chez Didier Guichard avec qui je continue encore à l'heure actuelle. 
J'aime beaucoup la portoricaine, sa musique mais aussi tout son aspect technique. 

Je fais aussi de la kizomba. J'ai découvert cette danse lors de ma première grande soirée salsa chez Salsa Loca. Au passage, Salsa Loca organise de grands événements qui sont des rendez-vous pour de nombreux salseros et salseras. Pour différentes raisons, je n'ai hélas pas pu suivre des cours chez eux, notamment le niveau avancé qui m'intéressait particulièrement pour de leur "jeux de main réputés" et des passes que je trouvais très techniques. Je trouvais la kizomba très sensuelle et esthétique, d'ailleurs elle est souvent appelé Tango Africain.
J'avais entendu parler de cours de kizomba donnés par Patrick. Cependant, je ne trouvais aucune informations sur eux. Mais j'ai fini par réussi à envoyer un mail à sa cavalière qui m'avait répondu gentiment qu'ils ne donnaient plus de cours de kizomba... J'étais très déçu. Pour la petite histoire, cette personne, Ornella, est devenue par la suite une très bonne amie. Mais je n'ai sû que bien plus tard que c'était la fameuse prof à qui j'avais presque supplié de donner des cours de kizomba... laughing
Cependant, quelques mois après, une nouvelle association,  Kizomba Doce donnaient des cours de kizomba. Kazuza et Maria étaient à ma connaissance les seuls à l'époque à l'enseigner sur Haguenau. Bien que j'ai trouvé cette danse très difficile, par le guidage subtile et corporel nécessitant de l'énergie et de la précision, j'ai persévéré et j'ai même fait une démo en couple lors d'une soirée après seulement un an de danse. Et bien que parfois je ne comprenais pas grand chose à ce que Kazuza pouvait dire, j'apprécie le partage de sa culture, un enseignement à la source (kizomba angolaise), des passes très originales et l'enseignement d'autres danses dérivées.

Pour terminer avec ce panel de danses, je me suis mis au West Coast Swing. Un grand coup de cœur et une belle histoire d'amour qui est en train de naitre. J'adore cette danse et la liberté qu’elle offre. On peut danser le west coast sur tout. On danse beaucoup sur la "musicalité", les lignes mélodiques, on peut créer, jouer sur les mouvements, jouer avec sa cavalière...  Cette dernière a d’ailleurs beaucoup de liberté, puisque très souvent le cavalier ne lui fait que des propositions. Pas étonnant alors que je suis aussi tombé amoureux de cette danse ! C'est actuellement vers à quoi je me tends. J'en fais actuellement chez West Coast Connexion.

Les noms cités ne sont pas exhaustifs. A vrai dire, j'ai rencontré beaucoup de personne que cela soit par l'intermédiaire d'accompagnements, de worskhops, ou stages. Pêle-mêle citons En bal et VousPascal, El-astico, Con EsTilo, Hervé, Phong, Ana, Sensacion Bachata, Chaib, New Step, Salsa Vibration.... et j'en oublie. 

En plus de toutes ces rencontres, je me suis beaucoup inspiré de nombreux supports vidéos tel que Youtube, Salsa Racing, Salsa A La Cubana, Super Mario, Hot Moves...


Et l'enseignement de la salsa alors ?

Il y a deux ans, Yané m'avait demandé de donner des cours de salsa débutant à elle mais aussi aux élèves de son association Ritmo Latino. En effet, ici, on ne danse pas vraiment en soirée la salsa "con la calle".  Il y a des passes qui peuvent être "nomenclaturées". Comme j'ai toujours aimé enseigner, j'ai accepté sa proposition. Les cours ont été appréciés.  
J'ai profité des enseignements de cette expérience pour créer Urban Casino suite à la demande de certaines personnes. Maintenant, nous avons le maximum de cartes en main pour être maître de nos choix et travailler sur du long terme. Cette plus grande liberté nous permet aussi d'ajuster et de modifier notre pédagogie mais surtout de donner une philosophie et un esprit en accord avec notre vision de la salsa, de la danse, de la connexion entre le cavalier et sa partenaire et de l'être humain. 

Tout ce parcours que je continue encore maintenant, a été jalonné de belles rencontres qui m'ont donné des déclics et fait réaliser des bons en salsa. J'ai beaucoup évolué dans ma danse mais aussi à titre personnel. Mais tout cela a aussi été au prix d'heures incalculables d'entrainement, de douleurs, des prises de risques importants, d'expérimentations (dédicaces au passages à toutes mes cavalières qui ont survécu ;-) ), de remises en question mais surtout de persévérance malgré parfois des moments très difficiles. J'ai pris mon courage à deux mains pour aller en soirée, en faire le plus possible et y lancer des ruedas ; faire des démonstrations sur des chorégraphies que j'avais créées, inviter des artistes des festivals à danser, voir d'autres cours, faire des festivals, organiser des événements, et j'en passe...

Et enfin, peut-être même le plus important, j'ai pu faire une formation professionnelle de professeur de salsa dispensé par Claudine Giral mais aussi parfaire toutes mes connaissances et ma technique de danse grâce au double champion de salsa de Santiago de Cuba.

J'ai écrit cet article aussi pour vous montrer les difficultés que j'ai pu rencontrer. Si j'ai pu "réussir", vous le pouvez aussi ! 
Ce parcours m'a donné aussi un atout non négligeable dans mon enseignement : celui de pouvoir encore mieux transmettre les choses en m'adaptant et en comprenant les difficultés, en voyant les choses sous d'autres points de vue.
Enfin toutes ces rencontres lors des cours, des festivals ou d'ailleurs,  m'ont données d'importants et divers éléments pédagogiques et de danse. Cette diversité est source d'enrichissement aussi bien dans ma danse que dans sa transmission.

Beaucoup de gens sont cités dans cet article. Nous avons la chance à Strasbourg d’avoir cette diversité. Ils contribuent à faire vivre la danse,  la salsa en particulier, et lui donne un énorme richesse. Chacun peut-être conseillé selon ce que vous recherchez, votre niveau, lieu ou tarifs.
Je n'ai pas pu hélas tout faire. Peut-être même que j'en oublie, mais merci de ne pas m’en tenir rigueur. Au courant des mois et des années qui viennent j'espère continuer et aussi découvrir de nouveaux cours, de nouvelles pédagogies, de nouvelles façons de voir la salsa afin d'enrichir la mienne mais aussi de vous la faire partager du mieux possible tant en restant fidèle à certaines valeurs.

Ma philosophie et la politique d'Urban Casino est de considérer qu'on peut apprendre de partout, qu'il faut juste trouver son cours qui convient au moment t et ne pas hésiter à aller voir aussi ailleurs pour s'enrichir et prendre ce qu'il y a à prendre. C'est pourquoi nous pouvons conseiller à nos élèves de façon objective l'un ou plusieurs noms mentionnés sur cette page.  N'hésitez pas non plus à cliquer sur les quelques liens de cette page. C'est à vous de vous faire votre propre opinion. En tout cas, sachez que la diversité, l'ouverture d'esprit et la persévérance ne peuvent que vous portez vers le haut. ;-)

Indie